Dérive en paysages urbains

du vendredi 06 janvier 2017 au mercredi 15 février 2017

Les photographies que nous présentons aujourd’hui constituent un deuxième volet de l’exposition Paysages des Hommes qui s’est déroulée en ces lieux il y a un peu plus d’un an. Il s’agit maintenant de montrer des espaces architecturés, des mobiliers et autres aménagements organisés pour l’habitat et la circulation des Hommes. L’objet de ce travail photographique n’est pas la réalisation d’un documentaire ou d’un reportage de type journalistique sur la ville, l’architecture ou les conditions de vie en zone urbaine. Le lieu de la prise de vue importe peu. Le projet est de figurer les émotions et les associations d’idées suscitées par la traversée d’espaces urbanisés. Certes l’existant est le matériau de base, mais la démarche est ici proprement picturale : la production d’images à partager en les donnant à voir à d’autres.
***
Jean-Luc Bailly a exercé le métier de photographe dans les années 70. Il a réalisé de multiples expositions jusqu’au milieu des années 80, dans la région et en dehors. S’étant ensuite tourné vers une carrière universitaire d’enseignant-chercheur, il a néanmoins poursuivi son activité photographique, ce qui l’a amené à évoluer d’une pratique largement consacrée au noir et blanc argentique vers la couleur numérique aujourd’hui, mais sans exclusive. Ayant connu la polémique du «grain», il connaît aujourd’hui celle du «bruit» ; sans parler du «zoom» et de la «focale fixe», voire du «vignetage». Pour Jean-Luc Bailly, l’expression photographique ne doit en aucun cas être conditionnée par le respect d’archétypes technicistes.

La brochure de l’exposition en téléchargement ci-dessous :

thumbnail de l'article